Dans notre vie de parents, nous sommes tous confrontés aux émotions de nos enfants. Elles se manifestent souvent de façon abrupte, sans signe avant coureur et ne sont pas forcément claires. De la peur ou de la tristesse, il peut être difficile en tant qu’adulte de comprendre ce que ressent notre enfant et d’y apporter le soutien approprié. Cela est d’autant plus vrai que pour l’enfant lui-même, tout a souvent tendance à se mélanger.
Aider ton enfant à identifier clairement ses émotions et à les comprendre (par exemple à l’occasion du rituel du coucher) ou mettre des mots et une logique derrière celles-ci est essentiel pour son développement personnel. Tu l’aideras ainsi à travailler son intelligence émotionnelle et à bâtir les fondations d’une vie d’adolescent puis d’adulte, équilibrée et saine, notamment dans sa relation à l’autre.
En tant que parents, nous te livrons dans cet article le fruit de nos recherches et de notre expérience car nous considérons la compréhension des émotions comme l’une des pierres angulaires de l’éducation. Nous ne sommes pas professionnels du sujet, mais souhaitons avant tout partager ce qui fonctionne pour nous et ce qui nous permet de passer davantage de temps de qualité avec notre enfant.
Chaque être humain normalement constitué ressent des émotions, Celles-ci ne sont pas propres à l’enfant, ni à une tranche d’âge en particulier. Elles nous accompagnent tout au long de notre journée et agissent comme des signaux face aux événements que nous rencontrons.
Le dictionnaire Larousse définit les émotions comme un “trouble subit, une agitation passagère causés par un sentiment vif de peur, de surprise, de joie, etc.”, mais également comme une “réaction affective transitoire d’assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l’environnement.”
Les émotions sont donc une manifestation physiologique et psychologique, temporaires, plus ou moins intenses, fruits d’un stimuli externe. Elles sont d’ailleurs souvent confondues avec les sentiments, qui sont eux durables et provoqués par les émotions et un ensemble d’autres facteurs externes à l’individu.
La différence entre l’adulte et l’enfant n’est pas l’émotion ressentie en elle-même, mais le traitement qui en résulte. Un adulte apprend tout au long de sa vie à gérer la majorité de ses émotions. Il sait les différencier, les cloisonner et apporter un traitement adapté.
Cela ne veut pas dire que tous les adultes sont capables de gérer l’ensemble de leurs émotions. Les tremblements dans la voix et la moiteur des mains lorsque l’on doit parler en public sont par exemple le fruit d’une émotion de peur que l’on ne nous a pas forcément appris à gérer étant enfant.
De par les codes inculqués par notre éducation et notre culture, nous sommes cependant capables de mettre en place des barrières face à nos émotions afin que le comportement que nous adoptons reste approprié et proportionné.
Un enfant n’a pas encore reçu toute ou partie de ces codes. Il doit faire face à une double immaturité.
Sans rentrer dans de nombreux détails scientifiques, il est important de comprendre que la gestion des émotions se situe dans le néocortex, à l’avant du cerveau et plus précisément dans le cortex préfrontal. C’est grâce à cette zone que nous faisons preuve d’empathie, de créativité et de réflexion. On peut même dire qu’il s’agit du cœur de notre intelligence émotionnelle. Plus elle est développée chez l’enfant, plus il sera capable d’avoir une réaction appropriée et saine face à une émotion.
De 0 à 5 ans, cette partie du cerveau est en plein développement. Elle est dite immature et est incapable de gérer les émotions de la façon que nous, adultes, jugeons “logique” (sa pleine maturité ne sera d’ailleurs atteinte qu’aux alentours de 25 ans). C’est la raison pour laquelle un enfant n’est pas capable de comprendre ses propres excès et réagit souvent bien au delà de ce qui est nécessaire. Chaque événement est un véritable tremblement de terre émotionnel, difficile à apaiser et à réguler, seul ou à plusieurs.
Comme tout apprentissage, les codes culturels et éducationnels transmis par les parents, l’école, l’entourage… ne peuvent être acquis instantanément. Ils doivent être transmis progressivement. Peu importe qu’ils ne soient pas tous strictement alignés ou qu’ils ne répondent pas à une méthode structurée. C’est la diversité des sources de savoir qui fera la richesse de l’intelligence émotionnelle de ton enfant et lui permettra de se forger sa propre opinion et son propre caractère. Que ça nous plaise ou non et même si cela peut aller à l’encontre de nos valeurs profondes, notre enfant doit recevoir différentes éducations pour en faire l’adulte qu’il voudra être et non l’adulte que l’on voudrait qu’il soit.
On ne peut donc logiquement pas attendre d’un enfant de 2 ans, qui sait à peine parler, une réponse adaptée à un stimuli que lui-même ne comprend pas et pour lequel il n’a pas reçu les codes.
On comprend donc à quel point il est essentiel pour un enfant d’apprendre à comprendre et maîtriser ses émotions. Plus la maturation du cortex cérébral sera développée, plus l’enfant sera capable de prendre du recul, de faire preuve de réflexion et d’évaluer une situation face à ses acquis. Il sera capable de paralléliser ses émotions avec les codes qui lui ont été transmis, de prendre des décisions, et d’éliminer les réactions excessives, notamment violentes.
S’il n’existe pas de liste “officielle” des émotions, nous retiendrons la proposition initiale du psychologue américain Paul Eckman, l’un des pionniers dans l’étude des émotions (et également conseiller scientifique de la série télévisée Lie To me, qui s’inspire largement de ses travaux 😉 )
Ce sont les émotions dites “de base” ou fondamentales. Elles sont au nombre de six : la joie, la tristesse, la peur, la colère, la surprise et le dégoût. Elles sont dites primaires car elles existent déjà chez le nouveau-né et s’expriment de la même façon chez chaque individu, notamment sur le visage, peu importe la culture, le pays d’origine ou le milieu social de l’enfant.
Ces émotions, si elles peuvent être liées à des instants plus ou moins agréables, ne doivent en aucun cas être considérées comme positives ou négatives. Elles sont uniquement l’expression de la satisfaction et non d’un besoin et permettent en ce sens de comprendre comment aider ton enfant.
Sur son blog ‘Apprendre, Réviser, Mémoriser’, Caroline nous propose un tableau pour comprendre les émotions et les apprivoiser. N’hésite pas à le consulter en complément de cet article.
La joie est liée à la satisfaction d’un besoin. On l’associe souvent à l’accomplissement d’un projet ou la réussite suite à un effort intense. En réalité, le besoin à combler peut être beaucoup plus simple. Si elle présente certaines limites, la pyramide des besoins de Maslow résume assez bien les besoins qui, lorsqu’ils sont comblés, apportent de la joie.
Ainsi, le fait d’avoir bien dormi (sans douleurs, ou coliques), d’avoir suffisamment mangé, de se sentir en sécurité, d’être entouré de l’amour maternel et/ou paternel… sont autant de besoins qui, lorsqu’ils sont comblés, apportent de la joie au bébé dès le plus jeune âge.
auteur: a3nm
La joie se manifeste généralement par le sourire, le rire, des joues remontées et un regard à demi fermé. Elle provoque une sensation de légèreté et des frissons agréables. Elle accélère le cœur.
Pour ton enfant, la joie sera généralement synonyme de rires, d’envie de danser, de sauter et de chanter. Il voudra la communiquer, la partager, parlera vite et s’agitera en tous sens.
La peur est une émotion primitive. Elle anticipe le danger face à une menace. Elle apporte une réponse physique pour permettre de réagir au mieux et “survivre”. Lorsque l’émotion de peur se déclenche, le cerveau prend le pas sur toute forme de raison et peut réagir de deux façons diamétralement opposées.
La peur n’intervient pas qu’en cas de danger vital, mais les manifestations physiques sont toujours (dans une moindre mesure) identiques et il est important de comprendre son caractère incontrôlable dans l’immédiat.
Cela ne veut pas dire qu’on ne peut dépasser ses peurs. Au contraire, la peur étant l’anticipation d’un danger, il est intéressant de travailler sur ses peurs pour qu’elles ne soient plus considérées comme tel au niveau physiologique.
Lorsque ton enfant a peur, il lui deviendra très difficile de s’exprimer autrement que par des cris ou des pleurs. Il tremblera probablement et son seul besoin sera d’être rassuré, notamment par un environnement où il se sent en sécurité.
La colère est l’expression d’une frustration au sens large, qui a atteint un point de rupture et n’est plus tolérable. Cette frustration peut être liée à un besoin immédiat non satisfait, à un obstacle infranchissable pour l’atteindre, à un sentiment d’injustice, qui touche à nos valeurs profondes, ou à une blessure psychique ou physique.
La colère vise à “briser les murs”, se faire entendre plus fort que les autres, repousser les dangers.
Elle se manifeste par une mâchoire et un visage crispés, une montée d’adrénaline, une crispation de tout le corps puis une libération d’énergie, une “explosion” qui peut être à la fois physique et verbale. Les barrières liées aux codes qui nous ont été transmises peuvent être totalement franchies.
Lorsque ton enfant est en colère, il s’exprime généralement par des cris, des pleurs et un discours incohérent. Il cherche à être le plus bruyant possible, peut frapper, mordre, jeter ou briser ce qui lui tombe sous la main. Son corps a besoin de libérer un maximum d’énergie, de sauter, de courir…
Son besoin premier est de se sentir écouté, respecté et compris.
La tristesse est l’émotion opposée à la joie. Elle est généralement liée à une perte, à un besoin qui a été comblé et ne l’est plus. Elle ne doit pas être confondue avec les sentiment qui lui sont rattachés de désespoir, de chagrin, d’impuissance et de déception.
La tristesse en soi n’a rien d’alarmant et ne doit pas être cachée ou ignorée. Il est au contraire essentiel de l’extérioriser, que ce soit à travers la parole, les gestes, un dessin, une comptine…
Ton enfant manifestera généralement de la tristesse par un isolement ou des pleurs. A la différence de la colère, la tristesse ne nécessite ni cris, ni hurlements. Ton enfant aura davantage tendance à se replier sur lui-même, à être silencieux et à chercher le réconfort d’un câlin que ce soit de son doudou ou de toi-même.
Son besoin immédiat n’est pas de passer à autre chose, mais bien de décharger ce qu’il ressent. Il est important de lui faire comprendre que tu es à son écoute et qu’il peut faire appel à toi, sans lui forcer la main.
Le dégoût est l’expression d’un rejet par rapport à ce qui n’est pas de notre goût. Il est composé de facteurs innés, instinctifs, censés nous protéger et de facteurs acquis, apportés par nos aînés dans le cadre de notre éducation.
Pour ton enfant, chez qui les éléments culturels et éducationnels sont encore peu présents, le dégoût sera généralement lié aux odeurs ou au goût des aliments. Le dégoût lié à la vue n’est pas considéré comme inné mais comme acquis.
Le dégoût se caractérise par un estomac serré et des nausées censées nous empêcher d’ingurgiter des aliments potentiellement dangereux pour notre santé ou les expulser s’ils ont déjà été ingérés.
Ton enfant pourra être dégoûté par de la nourriture ou une odeur forte. Si cela est instinctif et inscrit en lui, rien ne sert de forcer à tout prix les choses. Il est important d’éloigner l’objet du dégoût, qu’il soit rationnel ou non, et d’ouvrir le dialogue si cela est possible.
La surprise, au contraire de la colère ou de la tristesse, est une émotion immédiate, non prévisible, liée à un événement inattendu. Il s’agit d’une émotion transitoire dans le sens où elle laisse généralement rapidement la place à une autre émotion.
Rappelle-toi lorsque ton enfant est tombé, qu’il s’est immédiatement relevé, les yeux grand ouverts, t’a cherché du regard, puis a explosé en sanglots lorsqu’il a compris que tu avais tout vu.
La surprise se caractérise par des yeux grand ouverts, la bouche bée et une certaine stupeur. On pourrait dire qu’elle permet au cerveau de prendre le temps d’analyser ce qui vient de se passer pour déclencher une réponse appropriée.
Au contraire des émotions primaires, les émotions secondaires n’existent pas dès la naissance. Elles apparaissent au cours de la deuxième année de l’enfant, lorsque celui-ci prend conscience qu’il est une personne à part entière. Leur particularité est qu’elles sont acquises et non innées. Elles nécessitent un cheminement intellectuel dont ne sont pas capables les plus petits et surtout, le vécu d’expériences. La culpabilité, par exemple, nécessite d’avoir acquis des codes inculqués par notre environnement, mais également la notion de transgression. Ce sont donc des émotions complexes et élaborées. Elles évoluent avec l’âge et le temps. Ce qui provoquera une émotion de fierté sera bien différente chez un enfant de 4 ans et un enfant de 8 ans.
Paul Ekman en identifie une dizaine
Si l’on considère que les émotions secondaires découlent des émotions primaires et sont liées à nos expériences, on peut ajouter de nombreuses autres émotions secondaires comme la jalousie ou l’admiration.
Nous retiendrons que ces émotions sont une combinaison des émotions primaires et que la priorité va donc à l’identification et la compréhension de ces dernières.
Si tu souhaites aller plus loin, nous t’invitons également à consulter les travaux de Robert Plutchik, notamment sa roue des émotions, que nous jugeons intéressants, mais faisant justement l’amalgame avec les sentiments, ce qui nous semble moins pertinents dans le cadre d’une première approche avec ton enfant.
Dans l’ article Gérer et accueillir les émotions de ton enfant, nous abordons avec toi la gestion des émotions de ton enfant et comment les accueillir de la manière la plus adaptée possible. Nous te proposerons également bientôt différents outils liés au développement de l’intelligence émotionnelle.
En attendant, n’hésite pas à consulter notre vidéo qui traite du monstre des couleurs, un outil formidable pour aborder le sujet des émotions avec ton enfant :
N’hésite pas également à nous dire en commentaire comment, de ton côté, tu identifies et travailles les émotions avec ton enfant.
Voici une sélection de livres qui te permettront d’approfondir le sujet ! Tu peux également télécharger notre guide gratuit pour une parentalité bienveillante, épanouie et décomplexée qui contient 4 masques des émotions pour aider ton enfant à les verbaliser ou consulter les articles suivants “Aide ton enfant à exprimer ses émotions” et “Gérer et accueillir les émotions de ton enfant“
Sur notre boutique, nous avons développé des jeux outils à télécharger et imprimer ! Voici quelques exemples :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Ekman
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89motion
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Plutchik
https://www.enjoyfamily.fr/accueillir-accompagner-lexpression-emotions-de-lenfant/
https://naitreetgrandir.com/fr/dossier/emotions-de-nos-enfants/
http://www.plateaupicard.fr/Comprendre-les-emotions-du-jeune-enfant.html
https://www.marieclaire.fr/tout-savoir-sur-les-emotions-primaires,1257487.asp
https://etreparents.com/les-emotions-secondaires-et-leur-manifestation-chez-les-enfants/
https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/emotions/dossier-un-monde-demotions-3086.php
https://apprendre-reviser-memoriser.fr/tableau-des-emotions-enfants/
Si malgré toutes nos astuces, tu ressens le besoin d’être accompagné(e) dans cette problématique ou dans ta parentalité en général, Helena peut t’accompagner ! Tu veux en savoir plus ? C’est sur notre page coaching parental, tu pourras y réserver un appel de 30 min gratuit pour en discuter avec elle.
Avec 7 étapes à parcourir en famille et 3 jeux outils à imprimer. Bref une véritable épopée à faire en s'amusant !
Ce carnet de voyage est le tien
Ici, c’est toi qui décide de ton parcours, de l’ordre des étapes à suivre, de ton itinéraire.
Tu pourras y trouver les différentes étapes pour mettre en place une parentalité ludique : des espaces pour prendre des notes, des jeux outils à imprimer...
Bonjour et merci pour votre article complet et didactique sur cet inépuisable sujet! Recommandez-vous l’utilisation d’outils tels que la CNV pour la gestion des émotions (ou en tous cas lors de “crises émotionnelles”). Merci!
Bonjour Laura, merci pour ton retour.
Cet article vient en “introduction” d’un article qui paraîtra dans deux semaines sur l’accueil des émotions de l’enfant et les outils que nous recommandons.
La CNV est une démarche complète et passionnante dont nous ne sommes pas experts, mais qui fera également l’objet d’une interview et d’un article dédié à l’avenir, avec un focus sur l’intérêt (ou non) de l’appliquer en tant que parents.
A défaut donc de la recommander (car nous ne l’appliquons pas), il est certain que la démarche que nous décrivons (identification, compréhension, accueil) s’en rapproche dans sa volonté d’être attentif à l’autre, de comprendre ses besoins, et d’engager un dialogue clair, précis et sans jugement.
Je connaissais le livre que je trouve super ; il peut servir de support avec les tout-petits c’est juste génial et permet souvent de débloquer des situations. Par contre je ne connaissais pas le jeu qui a l’air vraiment bien également ! merci pour cet article 🙂
Bonjour Christine, le livre est super effectivement.
Suite à la vidéo nous avons eu des retours très tranchés sur le monstre des émotions. S’il fonctionne parfaitement bien avec certains enfants, d’autres n’adhèrent pas du tout, probablement du fait d’utiliser un “monstre” et d’un style graphique très tranché. Dans la seconde partie de l’article, nous aborderons d’autres “outils” en prenant ces retours en compte.
Vaste sujet que les émotions!! J’essaye d’écrire mon livre qui traite de ce sujet mais très dure car je suis maman au foyer avec deux enfants nonsco…Les émotions trouvent leur siège dans le cerveau dans le système limbique et non dans le néocortex à ma connaissance. Le neocortex est le siège de la pensée rationnelle. Les émotions sont le fruit de nos cerveaux plus anciens et en particulier du système limbique. Nous avons gardé dans notre évolution le cerveau reptilien, l’amygdale et les cerveaux gris au centre du cerveau. Siège de la peur et de la pensée irrationnelle. Je pense que le mental y trouve son siège. La théorie de Mac Lean parle des 3 cerveaux. Et les autres émotions sont dans le cerveau mammifère, le système limbique. Le néo cortex est vraiment le seul cerveau qui nous différencie des autres animaux. L’immaturité du cerveau néo cortex de l’enfant ne lui permet pas de gérer les émotions ni de les comprendre. Mais les adultes non plus à vrai dire. Votre article est un très bon résumé sur les émotions!! Merci!!
Bonjour Laurence, merci pour ton commentaire et tes précisions.
A bien le relire et nous relire, je crois que nous sommes d’accord 🙂
Le système limbique (que je n’aborde pas) génère l’émotion, en est le siège, et ne fait pas intervenir la conscience. Ce qui différencie l’animal de l’enfant, puis de l’adulte, (ce sur quoi j’ai souhaité appuyer le discours) c’est justement le fait que le néocortex intervient et gère l’émotion pour déclencher une réponse plus appropriée que simplement “fuir” ou “être tétanisé”. => “il est important de comprendre que le la gestion des émotions se situe dans le néocortex […]. L’intelligence émotionnelle dépend donc principalement du cortex pré frontal.”
Je ne l’ai pas précisé pour ne pas encombrer le discours de trop de détails techniques. Le message de fond à mon sens est qu’on ne peut attendre d’un enfant de gérer ses émotions de façon mature, puisque rationnellement, physiquement, il en est tout bonnement incapable.
J’utilise le livre du monstre des couleurs, en plus ce livre pop up est très joli et très agréable pour les adultes aussi !
Merci pour cet article. Mon ado est soit en mode indifférent ou en colère. Écoute et patience 😉.
oooh que votre blog est une merveille ! … superbe et ludique. Quant à moi je retrouve dans cet article ce qu’on doit gérer avec son enfant. Mon petit mec de 8 ans est avec moi , son papa, depuis ses 1.5 ans et j’ai du entièrement apprendre le taf de papa .autant dire que l’aventure est belle quand on comprend les émotions justement. Un calin et ca repart est ma devise ! Un secret en passant : il parait que ça marche aussi avec les grands 😉
Merci Cédric pour ton commentaire qui nous fait très plaisir. Tout à fait d’accord sur le secret ! Via notre rôle de père, et l’investissement qu’on y consacre, on grandit nous aussi, et on apprend beaucoup également sur nous même et les autres, adultes ou enfants.