Ca nous est tous déjà arrivés, alors que tout semblait bien aller, en l’espace de 10 minutes, ton enfant a réussi à appuyer sur tous tes boutons, à te faire perdre patience, te faire perdre la tête….
Ca bout à l’intérieur de toi, tu es fatigué(e), exténué(e) de ta journée, et tu n’as pas que ça à faire de répéter encore et toujours la même chose “range tes chaussures” “fais tes devoirs” “à taaaaable!!”
Et alors que tu t’étais promis, avant d’avoir des enfants, que jamais ô jamais tu ne crierais sur tes enfants…
Te voilà à faire le contraire de ce que tu t’étais promis…à crier.
Dans cet article, je voulais aborder ce que toi parent tu peux faire, pour aborder ces moments là plus sereinement. Mais ça ne fait pas tout, alors reste avec moi jusqu’à la fin, je te partagerai 3 astuces complémentaires à lire ou télécharger sur le blog.
Selon une étude australienne, si tu dors seulement 6h/nuit pendant 2 semaines, tu auras le même temps de réaction qu’une personne ayant 1g d’alcool/L de sang, c’est-à-dire environ 4 verres de vin ! Moins de 4h de sommeil, revient à taux d’alcoolémie entre 1,2 et 1,5g/L.
Pire encore, il est prouvé que la fatigue a impact négatif sur tes neurones… tu vas perdre des cellules de ton cerveau, et pas n’importe lesquelles, les neurones locus coeuruleus , ceux dont la disparition acccélèraient le développement de maladies comme Alzheimer ou Parkinson…
Comment garder ton calme dans cet état second ?
Il déclenche des mécanismes de défense. Ils sont au nombre de trois : la fuite, l’attaque et faire le mort. Tu veux deviner celui dont je parle ici ? L’attaque bien sûr. Tu es irritable à la moindre chose, et la moindre chose te fait exploser. Ca te dit quelque chose ?
Au-delà de ton humeur, le stress, sur la longue durée, est très mauvais pour ton corps. Le stress chronique favoriserait l’apparition de nombreuses maladies et en aggraverait l’évolution (hypertension, infarctus de myocarde, etc…)
Tu as sûrement à coeur d’aider ton enfant à identifier, verbaliser et réguler ses émotions. Mais qu’en est-il de toi ?
On fait partie d’une génération qui a malheureusement rarement appris à réguler ses émotions correctement. On le voit souvent dans les séries/films, lorsque quelqu’un se met en colère …. il tape sur quelque chose, arrache ses posters au mur, fait tomber tout ce qu’il y a sur son bureau, lance des assiettes … bref, fait appel à la violence d’une façon ou d’une autre.
Cerise sur le gâteau, tu connais les neurones miroirs ? Ton enfant se met en colère, toi aussi, il s’énerve encore plus, toi aussi… C’est sans fin.
Parce que quand tu étais petit(e), tu te faisais grondé(e) pour ci ou pour ça, et que maintenant, tu reproduis la même chose avec ton enfant…et c’est plus fort que toi
Parce que ce sont des convictions (pas forcément vraies) qui sont ancrées en toi et que même si plus jeune tu t’étais dis “jamais je ne serai comme ma mère/mon père”…. et bien raté, il y a des mauvais traits que tu as adoptés.
Parce que c’est un conditionnement dont il est difficile de sortir, cela demande un réel effort : s’éduquer et se rééduquer soi-même.
Je vais résumer cela assez simplement : tu ne peux pas donner quelque chose que tu ne possèdes pas
Et donc si tes batteries à toi sont à plat… comment être disponible pour ton enfant ? Ben… c’est pas possible !
Le réservoir affectif est une des étapes de notre carnet de voyage vers une parentalité ludique, télécharge-le pour en savoir plus.
Je crois que tu l’as compris après ce constat… La SEULE et UNIQUE astuce pour arrêter de crier, c’est de prendre soin de toi. Nous vivons dans une société très égoïste, et parfois, on donne, on donne et on s’oublie. On oublie qui on est, on oublie qu’avant d’être parent, on était une personne à part entière, qui répondait (plus ou moins bien) à ses besoins.
L’arrivée d’un enfant chamboule tout cela.
Surtout dans les premiers mois, où il a besoin de nous pour absolument tout, on peut vite s’oublier. Et pourtant.
Il faut s’armer, s’armer d’une équipe, d’un entourage qui saura prendre le relai. Et prendre du temps pour soi.
Et même si certains disent qu’il faut dormir quand bébé dort, tu as le droit de faire autre chose. De prendre du temps pour travailler tous les déclencheurs que j’ai évoqués ci-dessus ! ou tout simplement pour souffler et regarder la télé.
Tu n’es pas parfait(e), personne ne l’est . Moi aussi, alors que je tiens L’épopée Ludique depuis 2020, que je suis coach parental, il m’arrive de crier, et c’est ok.
Article “Et si prendre soin de ses enfants, commençait par prendre soin de soi?”
Article “Comment se faire obéir sans crier” sur le blog (bouton vert en bio)
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Ici, c’est toi qui décide de ton parcours, de l’ordre des étapes à suivre, de ton itinéraire.
Tu pourras y trouver les différentes étapes pour mettre en place une parentalité ludique : des espaces pour prendre des notes, des jeux outils à imprimer...
Il m’arrive de crier. J’essaie de moins en moins. Pas facile de prendre sur soi. J’ai l’impression qu’hausser la voix est pour moi une solution pour que tout s’arrête. Inconsciemment c’est avoir le dessus pour faire taire mon enfant. Clairement ça marche pas… Comme tu le dis la fatigue joue vraiment sur mon humeur et ma capacité a justement prendre de la hauteur.